plaisir de peindre.

ce que je peins le moins mal : ELLES

Femmes ( 1997 )

En cette période de fin d'année 1997, il me prend l'envie d'un essai... un petit peu en panne de tubes, je prends un pot de noir, un pot de blanc, une couleur ( rouge pour l'un, bleu pour l'autre)... Oui !!! Des bêtes pots de peinture acrylique pour le salon ou la salle de bains, des panneaux de contreplaqué ( bien moins cher que des toiles et autrement plus résistants aux aléas du transport )...

Des photos de Madame, comme souvent, comme toujours.

ça pourrait être pire!

Demoiselle baignant entre deux irréalités ( 1976 )

J'ai peint cette chose en 1976...

Elle suscite depuis bien des réactions. Et je suis toujours surpris par la virulence des propos, dont, je dois bien le dire, je me contrefous!
Comment peut-on s'en prendre ainsi à un peu de peinture à l'huile sur un bout de bois...
Pour moi c'est davantage le souvenir de ma blonde belle amie, à l'allure totalement boticellienne, que je ravive.
Je la photographiai passionément avec mon premier appareil photo sérieux. J'en faisais des tirages minables qui me servaient à la peindre.
Elle n'avait donc pas à poser pour moi, ce qui lui eût probablement été insupportable.J'ai exposé cette chose quelquefois, l'organisateur s'arrangeait à chaque fois pour le mettre hors de vue, du visiteur lambda... souvent à coté des toilettes ou au-dessus de l'escalier.

Pas de bol, c'est toujours celui là que les journaleux photographiaient. Au grand dam des peintres du dimanche, avec qui j'exposais, qui rameutaient famille, amis et patries pour voter pour le "prix du public".

Et puis c'est toujours amusant de se pencher sur ce qu'on a peint il y a longtemps...